Prix de l’énergie en Bretagne : électricité et gaz en décembre 2025 et début 2026 – Analyse complète
Prix de l’énergie en Bretagne : stabilité fin 2025, changements début 2026. Électricité, gaz, fiscalité, conseils pour foyers et entreprises. Analyse complète.
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Mat
11/26/20257 min temps de lecture


Énergie : ce qui attend les ménages et les professionnels bretons entre décembre 2025 et début 2026
À l’approche de l’hiver, la question du prix de l’électricité et du gaz mobilise de nouveau ménages, artisans, agriculteurs, commerçants et collectivités bretonnes. Entre stabilité apparente fin 2025 et incertitudes majeures liées à la réforme du marché de l’électricité début 2026, la Bretagne, région particulièrement sensible aux questions énergétiques, se prépare à une période charnière.
Un contexte énergétique encore fragile en Bretagne
Région structurellement importatrice d’électricité (environ 85 % de l'énergie est importée), la Bretagne est plus exposée que d’autres territoires aux variations des prix. Les PME du littoral, les agriculteurs du Centre-Bretagne, les commerces de Rennes ou de Brest, ou encore les foyers ruraux dépendant du chauffage électrique observent avec attention les signaux envoyés par les régulateurs et les marchés.
En cette fin d’année 2025, les indicateurs témoignent d’une accalmie relative, mais l’horizon 2026 se dessine sous le signe d’une transition réglementaire majeure.
Électricité : stabilité en décembre 2025, mais un tournant historique au 1er janvier 2026
Décembre 2025 : un tarif réglementé globalement stable
Pour les particuliers comme pour les petits professionnels bretons abonnés au tarif bleu, le TRVE (tarif réglementé de vente d’électricité) reste stable depuis août 2025.
Cela résulte de deux forces contraires :
Hausse de la TVA sur l’abonnement (de 5,5 % à 20 %), renchérissant la part fixe des factures.
Baisse temporaire de l’accise (taxe sur la consommation), à 29,98 €/MWh jusqu’au 31 décembre 2025.
Au total, la facture d’électricité d’un foyer rennais chauffé au tout-électrique, ou d’un restaurant à Saint-Brieuc utilisant des équipements énergivores, n’a pas connu de flambée ces derniers mois.
1er janvier 2026 : fin de l’ARENH et bascule vers un marché plus volatil
La véritable rupture se jouera le 1ᵉʳ janvier 2026 avec la fin de l’ARENH (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique).
Mis en place en 2011, ce mécanisme permettait aux fournisseurs d’acheter une partie de l’électricité nucléaire d’EDF à un prix fixe relativement bas. Son abandon entraînera :
un lien plus direct entre prix de marché et factures,
une plus forte dépendance aux fluctuations européennes,
un risque accru pour les régions fortement consommatrices ou pénalisées par les coûts d’acheminement — comme la Bretagne.
Ce que cela signifie pour les foyers bretons
possible hausse du kWh en 2026, même modérée,
incertitudes pour les foyers chauffés à l'électrique (très nombreux dans les zones pavillonnaires et rurales),
attention accrue aux options heures pleines/heures creuses et aux offres alternatives.
Pour les pros bretons
Les secteurs les plus exposés :
agroalimentaire (premier secteur breton),
pêche, élevage, transformation (froid, pompes, machines),
hôtellerie-restauration,
commerces alimentaires,
industrie nautique.
Beaucoup d’entreprises renégocient leurs contrats sur la période décembre–février, ce qui pourrait amplifier les effets de la transition.
Février 2026 : prochain ajustement tarifaire de la CRE
La Commission de régulation de l’énergie doit publier >
une nouvelle évolution du tarif réglementé le 1er février 2026.
Les experts s’attendent à :
une augmentation mécanique liée à la fin de l’ARENH,
des impacts variables selon la puissance souscrite,
une hausse plus marquée pour les consommateurs intensifs.


Gaz : la Bretagne relativement épargnée fin 2025
À la différence de l’électricité, le gaz naturel reste globalement stable en décembre 2025, voire très légèrement en baisse selon le prix repère publié par la CRE.
La Bretagne, moins dépendante du gaz que d’autres régions, ressent moins fortement ses variations.
Les ménages rennais ou malouins chauffés au gaz peuvent s’attendre à une fin d’année sans pic tarifaire notable.
Pour les professionnels encore dépendants du gaz (boulangeries, restaurateurs, industries), la situation est également plus prévisible qu’en 2022–2023.
Ce que doivent surveiller les ménages et professionnels bretons début 2026
1. Les offres à prix fixe vs indexées
À l’approche du basculement de janvier 2026, comparer les offres devient stratégique.
Une offre fixe peut sécuriser un budget, mais risque d’être légèrement supérieure au marché actuel.
Une offre indexée peut être plus avantageuse aujourd’hui, mais exposée à un rebond début 2026.
2. Les annonces fiscales ou tarifaires de l’État
Un ajustement :
de la TVA,
de l’accise,
du TURPE (tarif d’acheminement),
pourrait modifier les factures dès février.
3. L’évolution du marché européen de l’électricité
La Bretagne y est particulièrement sensible, faute de production locale massive.
Début 2026 : trois scénarios possibles pour la Bretagne
Scénario 1 : hausse modérée (le plus probable)
+3 à +10 % sur l’électricité.
Impact limité mais réel pour les familles et les artisans.
Bien absorbable par les TPE/PME si anticipé.
Scénario 2 : hausse marquée
+10 à +20 % en cas :
de tensions sur les marchés,
d’hiver rigoureux,
de hausse du TURPE.
Ce scénario pourrait peser fortement sur :
les ménages chauffés à l’électrique,
les pisciculteurs,
les boulangeries-industries,
les PME du secteur agroalimentaire.
Scénario 3 : stabilité
Possible si :
marchés bas,
mesures compensatoires de l’État,
production nucléaire élevée.
Peu probable mais pas exclu.
Conclusion : un hiver calme, une année 2026 sous vigilance
Pour l’heure, la Bretagne peut aborder décembre 2025 sans tension majeure concernant les prix de l’énergie.
Mais le tournant réglementaire du 1ᵉʳ janvier 2026 et la révision tarifaire de février constituent un double rendez-vous crucial pour comprendre l’évolution du coût de l’électricité.
Les consommateurs bretons — particuliers, entreprises, agriculteurs, commerçants — devront anticiper, comparer les offres et suivre attentivement les annonces nationales.
La Bretagne, région énergétiquement fragile, reste en première ligne des enjeux liés à la transition du marché de l’électricité.
✅ FAQ – Énergie en Bretagne (Électricité & Gaz) : décembre 2025 – début 2026
1. Les prix de l’électricité vont-ils augmenter en Bretagne début 2026 ?
Oui, une hausse est possible début 2026, notamment en raison de la fin de l’ARENH au 1ᵉʳ janvier 2026. Sans ce mécanisme, une partie de l’électricité sera achetée au prix du marché, potentiellement plus élevé.
La Bretagne, région fortement importatrice, pourrait être davantage exposée aux variations.
2. Les prix de l’électricité sont-ils stables pour décembre 2025 ?
Oui. En décembre 2025, les tarifs réglementés restent globalement stables.
L’effet de la hausse de TVA sur l’abonnement est compensé par une baisse temporaire de l’accise sur l’électricité valable jusqu’au 31 décembre 2025.
3. Les prix du gaz vont-ils évoluer en Bretagne pour l’hiver 2025-2026 ?
Pour décembre 2025, le gaz reste stable, voire légèrement en baisse selon les estimations CRE.
Pour début 2026, aucune hausse majeure n’est annoncée pour le moment, mais les prix dépendront des marchés européens du gaz.
4. Pourquoi la Bretagne est-elle plus sensible aux variations des prix de l’énergie ?
Parce qu’elle dépend à 85 % d'importations électriques, faute de production locale suffisante.
Les longues distances d’acheminement, le manque de centrales locales et la forte consommation hivernale créent une vulnérabilité structurelle, impactant davantage les ménages et les pros.
5. Quel impact pour les ménages bretons chauffés à l’électricité ?
Les foyers chauffés au tout-électrique (très nombreux en zones périurbaines et rurales) pourraient voir leurs factures augmenter début 2026, surtout en cas :
d’hiver froid,
d’ajustement tarifaire en février 2026,
de hausse des coûts de marché.
6. Les professionnels bretons sont-ils plus exposés ?
Oui. Les secteurs les plus sensibles sont :
agroalimentaire (première industrie bretonne),
boulangeries, restaurants,
pêche, élevage, transformation,
TPE/PME dépendant d’équipements électriques lourds.
Des hausses même modérées peuvent peser sur leurs marges déjà fragiles.
7. Que va changer la fin de l’ARENH en 2026 ?
L’ARENH permettait d’acheter une partie du nucléaire EDF à prix fixe, plus bas que les prix de marché.
Sa disparition signifie :
plus de dépendance au marché européen,
plus de variabilité,
une incertitude pour les années à venir.
Cela pourrait entraîner une hausse structurelle des tarifs.
8. Faut-il changer d’offre d’électricité avant 2026 ?
Cela peut être judicieux, notamment pour :
sécuriser un prix fixe 12 ou 24 mois,
éviter un rebond début 2026,
comparer des offres alternatives plus compétitives que le TRVE.
Mais attention : un prix fixe trop élevé peut être moins intéressant si le marché reste calme.
9. Le gaz est-il encore au tarif réglementé ?
Non, le tarif réglementé du gaz a pris fin en 2023.
Depuis, les consommateurs se basent sur :
des offres de marché,
le prix repère CRE, publié mensuellement.
10. Quelles aides existent pour réduire sa facture en Bretagne ?
Plusieurs dispositifs nationaux et locaux s’appliquent :
MaPrimeRénov’,
CEE (certificats d’économies d’énergie),
aides régionales via l’ADEME Bretagne,
aides à l’isolation et au chauffage performant,
dispositifs pour pros via les chambres consulaires.
Je peux te faire une liste détaillée si tu veux.
11. Le TURPE va-t-il augmenter en 2026 ?
Une révision est prévue dans le cycle TURPE 7 (2025-2028).
Cette révision pourrait impacter la facture début 2026, car le TURPE représente 30 % à 40 % du prix final.
12. Comment les entreprises bretonnes peuvent-elles anticiper 2026 ?
Elles peuvent :
renégocier leur contrat avant janvier,
analyser les offres indexées vs fixes,
réduire leurs consommations grâce à des diagnostics,
investir dans des solutions locales (solaire, isolation, chaleur renouvelable).
13. Qu’est-ce qu’un foyer breton peut faire pour limiter sa facture cet hiver ?
Réduire la consommation sur les heures pleines,
Optimiser le chauffage (1°C = 7 % d’économie),
Vérifier l’isolation,
Installer des thermostats intelligents,
Étudier des offres alternatives.
14. Quel est le scénario le plus probable pour 2026 ?
Selon les éléments actuels :
➡️ une hausse modérée, de +3 % à +10 %.
Mais tout dépendra :
de la météo,
du marché européen,
des décisions fiscales du gouvernement.
15. Où suivre l’évolution des prix de l’énergie en Bretagne ?
CRE (tarifs & prix repère)
RTE (données électriques en temps réel)
ADEME Bretagne
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